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Vos prêtres - Eglises
Église Saint Jean-Bosco prise en photo le dimanche 29 janvier 2012
et en 2018 avec la croix Église Notre Dame de l'Assomption de Bousbach Église Saint Rémi de Kerbach Église Saint Blaise de Behren en 1940 en 1945 Saint Blaise chez les siens sermon de l'abbé Joseph Calmés à la Saint Blaise en février 1980
On savait que Saint Blaise était un évêque arménien, que sa bonté pour les animaux et les gens avait rendu saint par la grâce du martyr enduré à cause de sa Foi, source de son amour. On savait que le saint était invoqué pour bénir la nourriture des hommes et de leurs bêtes. On savait qu'il était invoqué par la corporation des cardeurs de laine et pour guérir les maux de gorge. Il aurait guéri un jour un enfant qui était menacé d'un étranglement à cause d'une arête de poisson. Mais, on ne savait toujours pas encore comment sa réputation de sainteté bénéfique était venue jusqu'à Behren. Monsieur l'abbé Joseph Calmés, actuellement à la retraite à Folkling devait nous l'apprendre le premier dimanche de février 1980. Ce jour-là; il nous enchanta par un récit historique et passionnant sur l'histoire de notre village inséparable du culte que nos ancêtres ont voué à Saint Blaise, l'un des 14 Saints Auxiliaires -Nothelfer- Ce jour-là, l'abbé prit place à l'ambon, petite chaire du côté droit de l'autel principal, le côté des dames. Il parla d'abondance, de cœur et de l'esprit. Toute l'assemblée était subjuguée. Car il l'aime sa Moselle natale, l'abbé, ancien rédacteur du Metzerkatholisches Volksbaltt !
C'est ainsi que nous avons appris et retenu qu'en 1635, la guerre des Suédois, appelée encore guerre de Trente ans, avait pillé et incendié la Chapelle Sainte Croix et tous les villages du Gau Mosellan et Alsacien. Le Pays n'était plus que ruine et désolation. Notre petit village situé à la hauteur de l'actuelle rue des Roses disparut et ses habitants avec. Il fallut rebâtir et repeupler. Il fallut faire appel aux émigrés. Déjà en ces temps la !... Ceux-ci vinrent de la lointaine Bohême pour redonner vie à nos industries du verre et recréer d'autres verreries : Vieille-Verrerie, Verrerie-Sophie et autres lieux... Ces souffleurs de verre, ces verriers qu'étaient: les gens de la Bohême apportèrent dans leurs maigres baluchons leurs Saints Protecteurs, dont le plus familier pour eux : Saint Blaise. Sur leur longue route qui va de l'Europe Centrale à la Westmark, ils firent parfois souche, car leurs déplacements par familles entières duraient longtemps, ils construisaient de toutes petites chapelles pour faire leurs dévotions à Saint Blaise. Une carte géographique retraçant leur itinéraire à travers la Forêt Noire entre autre, ferait découvrir des St Blaise sur un tracé assez précis. Et c'est ainsi que Behren annexe de Kerbach, elle-même reconstruite au milieu du village, après cette horrible guerre devint le pèlerinage de Saint Blaise. On y venait de toute la région le 3 février, après la chandeleur. On priait avec ferveur. Il y avait tellement de monde que les paroissiens avaient "leur" messe à 7h pour laisser l'église à leurs invités et les recevoir dignement au repas paysan, copieux et joyeux. Parfois une soirée théâtrale clôturait la journée dont on parlait jusqu'à la saint Blaise de l'année d'après. La tradition s'est continuée jusqu'à ce jour,quand en 1975 survint l'évènement attendu depuis 1910 : Behren devint une Paroisse dont Saint Blaise serait le Saint Protecteur. C'est de cette époque que date l'impression des cartes postales de St B1aise reproduisant le vitrail du chœur, l'église vue de la mairie, le tableau de la chapelle St Blaise et cette année "Saint Blaise sous la neige". Le théâtre a été remplacé par des concerts spirituels. C'est aussi le jour du sermon mémorable qu'à été posée la plaque commémorative en souvenir de "Dominique", notre ancien curé qui fit tant pour la reconstruction de l'église. Ce geste fut rendu possible grâce au testament d'une "pauvre" de notre village. Il ne faudra jamais l'oublier.
Gebet des Pilgers zum Heiligen Blasius Vater unser der du bist in der Himel
GOTT ,UNSER VATER DU HAST DEINER KIRCHE, DEN HE ILIGEN BL ASIUS GEGEBEN; WIR DANKEN DIR DAFÜR, ER WAR EIN MUTIGER BISCHOF, AUCH ER FAND IN SEINEM GLAUBEN GENUG LIEBE, UM VIELE SEINER MITMENSCHEN ZU HEILEN UND ZU SCHUTZEN,
UM DIR TREU ZU BLEIBEN, STARB, ER DEN MARTYRERTOD, UNSERE VORFAHREN FLEHTEN IHN AN, UN DIE, HEILUNG IHRER HALSKRANKHEITEN
SEINE FÜRBITTE MÖGE UNS HEUTE NICHT NUR ZURGESUNDHEIT DES LEIBES VERHELFFN, SONDERN AUCH AN DEM MUT DIE FROHE BOTSCHAFT DES HEILES ZU VERKÜNDEN ; DURCH JESUS-CHRISTUS UNSERM HERRN, DER MIT DIR LEBT UND HERRSCHT IN DER EINHEIT DES HEILIGEN GEISTES IN ALLE EWIGKEIT. AMEN.
Heiliger Blasius, beschütze-uns Heiliger Blasius, heile-uns !
Père Louis BARBIER Document original Des églises nomades pour un urbanisme dynamique : Notre Dame
L’idée de concevoir des églises mobiles qui puissent accompagner les mouvements de population et l’évolution des villes, fut, parfois, développée de manière littérale. Ainsi, en 1958, L’Art Sacré lança un appel aux architectes afin de les inciter à concevoir des églises démontables ou nomades. Le constructeur Jean Prouvé répondit à cet appel en proposant un projet de chapelle nomade dont la revue dominicaine publia le plan et la maquette. La « solution » de Jean Prouvé consistait en un prototype d’église capable d’accompagner les villes dans leur croissance et les populations dans leurs mouvements. Cette construction devait donc être légère, ses montages et démontages simples et rapides, son transport aisé. Le système constructif de l’édifice conçu par Prouvé était simple : deux grands panneaux rectangulaires composés de grands plateaux de bois, autoportants et isolants, étaient solidarisés l’un à l’autre et supportés par les poutrelles d’une charpente métallique dont les chevrons descendaient quasiment jusqu’au sol. Trois édifices furent réalisés selon ce principe par l’évêché de Metz : Notre Dame à Behren, Bellevue (à Forbach) et Fatima (à Creutzwald) Cependant, confrontés au prototype d’église nomade de Prouvé dont la conception – légèreté, dépouillement, assemblages démontables, matériaux industriels – heurtait la tradition architecturale, les architectes qui dessinèrent les plans des permis de construire et suivirent les chantiers, substituèrent aux murs constitués de panneaux préfabriqués des murs en grès rouge local et disposèrent les chapelles « mobiles » sur des arcs-boutants en béton. L’abri provisoire, désormais stabilisé, localisé, retrouvait ainsi un aspect architecturé, les dispositifs postiches donnant quasiment à ces réalisations l’image de chapelles rustiques. « Actuellement notre urbanisme devrait être dynamique et ne l’est pas », déplorait Jean Prouvé quelques années plus tard, « C’est dommage. Avec les mouvements de population on peut imaginer le déplacement d’une église. L’église démontable, l’église nomade est une possibilité que vous aviez envisagée il y a quelques années. Certaines ont été construites, mais tellement scellées qu’elles ne sont plus mobiles » Date de création : 06/02/2012 @ 19:01 Réactions à cet article
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