Dimanche, 30 août 2009

VIE RELIGIEUSE
L’évêque et les missionnaires
L’équipe diocésaine des OPM (?uvres pontificales missionnaires) a invité ce samedi et dimanche des prêtres, des religieuses et des laïcs à une réunion interéglises, au sein de la communauté de paroisses Notre-Dame des Nations de Behren-Bousbach-Kerbach. Le but de ces retrouvailles autour de Mgr Pierre Raffin réside dans le partage des idées, des expériences sur ce que les uns et les autres vivent sur leurs lieux de pastorale, par exemple au Togo, au Cameroun, en Mauritanie, à Abidjan. Pour savoir par exemple comment fonctionnent l’Eglise, la convivialité sous d’autres cieux.


VIE RELIGIEUSE à Kerbach
Rencontre de l’évêque avec les missionnaires
 
Prêtres missionnaires, sœurs et laïcs réunis autour de Mgr Pierre Raffin.




Dans le cadre de sa visite pastorale en zone Saint-Nabor, Mgr Pierre Raffin, évêque de Metz, a rencontré hier des missionnaires du diocèse. Un temps fort constitué de témoignages d’une quinzaine de prêtres, sœurs et laïcs, réunis au presbytère.

L’équipe diocésaine des OPM (?uvres pontificales missionnaires) a invité ce samedi et dimanche des prêtres, des religieuses et des laïcs à une réunion interéglises, au sein de la communauté de paroisses Notre-Dame des Nations de Behren-Bousbach-Kerbach. Le but de ces retrouvailles autour de Mgr Pierre Raffin réside dans le partage des idées, des expériences sur ce que les uns et les autres vivent sur leurs lieux de pastorale, par exemple au Togo, au Cameroun, en Mauritanie, à Abidjan. Pour savoir par exemple comment fonctionnent l’Eglise, la convivialité sous d’autres cieux.
Evangéliser
Marc Botzung, prêtre spiritain originaire de Sarreguemines, a vécu pendant onze ans en Mauritanie. Il est revenu en 2008 à Paris, chargé du recrutement de missionnaires pour l’Afrique, l’Amérique latine ou l’Asie. Ce prêtre spiritain constate «une baisse des vocations au niveau français, mais aussi des missionnaires français et européens. Alors on peut se poser la question "pourquoi partir ailleurs"? Mon avis est simple : c’est une vocation originale comme bien d’autres. Et puis c’est important de voir comment ça se passe ailleurs. Quand on va faire un tour ailleurs, on voit d’autres réalités, on en revient transformé. On n’a pas fini d’apprendre, de se remettre en question. C’est intéressant de parler vocation missionnaire ici.» Pour ce prêtre spiritain, «être missionnaire, c’est être témoin du Christ auprès des personnes, chez lesquelles on est envoyé, aussi bien chez des proches, que des personnes éloignées. Cela peut concerner les relations d’éducation, l’annonce de l’Evangile, la coopération avec des gens autrement croyants ou pas croyants. C’est un travail de rencontre avec la population sur place, dans le respect au-delà des barrières de langue, de culture, de couleur de peau. Quel que soit l’endroit, le dénominateur commun, reste l’évangélisation. »
Partage de vie
Guy Mabounda, membre de la coopération missionnaire, parle de partage de vie, de dons envers les autres, cite comme exemple « des enfants de France qui par le biais d’activités, récoltent des fonds. Ceux-ci sont destinés aux enfants du Mponde.» La rencontre d’hier après-midi s’est poursuivie par une messe célébrée en l’église de Bousbach. Ce dimanche, la journée avec les missionnaires démarre par l’Eucharistie en l’église Saint-Blaise de Behren. Lors de cette célébration, les enfants de chœur, qui ont fait la tournée des crécelles et rois mages, remettront l’argent récolté lors de ces quêtes, pour l’enfance missionnaire en Colombie. A l’issue de l’office, les missionnaires déjeuneront avec les compagnons d’Emmaüs de Forbach, puis ils visiteront le musée la Mine, mine carreau Wendel à Petite-Rosselle.
Publié le 30/08/2009