Quelques lignes sur St Jean Bosco ,saint du jour et saint patron de l'église de Behren - cité
mardi 31 janvier
St Jean Bosco, prêtre (1815-1888)
Fondateur de la société de Saint-François-de-Sales
et de l'Institut des Filles de Marie-Auxiliatrice
(1815-1888)
Jean Bosco naquit en 1815 dans un village du Piémont. Ses parents étaient de pauvres paysans ; mais sa mère, demeurée veuve avec trois enfants, était une sainte femme. Le caractère jovial de Jean lui donnait une grande influence sur les enfants de son âge. Il les attirait par ses manières aimables et il entremêlait avec eux les divertissements et la prière. Doué d'une mémoire extraordinaire, il se plaisait à leur répéter les sermons qu'il avait entendus à l'église. C'étaient là les premiers signes de sa vocation apostolique. Son cœur, soutenu par celui de sa mère et d'un bon vieux prêtre, aspirait au sacerdoce. La pauvreté, en l'obligeant au travail manuel, semblait lui interdire l'étude. Mais, par la grâce de Dieu, son courage et sa vive intelligence surmontèrent tous les obstacles.
En 1835, il était admis au grand séminaire. "Jean, lui dit sa mère, souviens-toi que ce qui honore un clerc, ce n'est pas l'habit, mais la vertu. Quand tu es venu au monde je t'ai consacré à la Madone ; au début de tes études je t'ai recommandé d'être son enfant ; sois à elle plus que jamais, et fais-la aimer autour de toi. "
Au grand séminaire, comme au village et au collège, Jean Bosco préludait à sa mission d'apôtre de la jeunesse et donnait à ses condisciples l'exemple du travail et de la vertu dans la joie. Prêtre en 1841, il vint à Turin. Ému par le spectacle des misères corporelles et spirituelles de la jeunesse abandonnée, il réunit, le dimanche, quelques vagabonds qu'il instruisait, moralisait, faisait prier, tout en leur procurant d'honnêtes distractions. Mais cette œuvre du dimanche ne suffisait pas à entretenir la vie chrétienne, ni même la vie corporelle, de ces pauvres enfants.
Jean Bosco, bien que dépourvu de toute ressource, entreprit donc d'ouvrir un asile aux plus déshérités. Il acheta pour 30.000 francs une maison payable dans la quinzaine. "Comment ! lui dit sa mère devenue son auxiliaire, mais tu n'as pas un sou vaillant ! " -- "Voyons ! reprit le fils, si vous aviez de l'argent, m'en donneriez-vous ? Eh bien, mère, croyez-vous que la Providence, qui est infiniment riche, soit moins bonne que vous ? "
Voilà le trésor divin de foi, d'espérance et de charité dans lequel Jean Bosco, malgré toutes les difficultés humaines, ne cessa de puiser, pour établir ses deux Sociétés Salésiennes de Religieux et de Religieuses, avec des établissements charitables multipliés aujourd'hui dans le monde entier.
Don Bosco accueille en 1854 le jeune Dominique Savio qui lui demande de faire de lui un saint. Après avoir magnifiquement suivi les recommandations de Don Bosco, Dominique meurt trois ans plus tard et sera déclaré saint patron des adolescents.
En 1859, avec des jeunes qui vivent avec lui, Jean Bosco fonde la Société de Saint François de Sales, les Salésiens.
En 1872, il fonde un institut féminin qu'il confie à Marie-Dominique Mazzarello, les Salésiennes de Don Bosco ou Filles de Marie-Auxiliatrice, qui, elles, accueilleront les filles.
C’est en 1875, que les Salésiens passent les frontières et s'installent en France et en Amérique du Sud.
Il meurt à Turin le 31 janvier 1888. Le jour de Pâques 1934, il est canonisé et, en janvier 1988, Jean-Paul II le proclame "Père et Maître de la jeunesse".