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Nouvelles
Carême à domicile 2015 - par gerard le 01/03/2015 @ 12:36
Eglise de Metz – Carême à Domicile 2015 : Un trésor à partager, la pensée sociale de l'Eglise. Réflexion et partage en cinq rencontres (voir ci-après)
Dans un monde en profondes mutations et qui se cherche, la pensée sociale de l’Eglise apporte un éclairage sur des questions qui se posent actuellement au quotidien. D’une façon simple, au cours de cinq rencontres qui permettent d’échanger en petits groupes, il propose de réfléchir sur des éléments fondamentaux de cette pensée : la dignité de l’homme, la famille, la politique, l’écologie, le travail et les migrations. Si vous désirez participer à un des trois groupes pour ces moments de réflexion et partage, rendez-vous aux lieux, dates et heures ci-après choisis : Behren/sous St Jean Bosco : les jeudis 16h00 ; Bousbach/presbytère – les mardis 20h00 ; Kerbach/presbytère – les lundis 19h30 Cinquième rencontre : (semaine du 23 au 29 mars)
Les migrants et la migration
La Parole de Dieu et l’étranger : Tout homme est créé à l’image de Dieu, donc tous les hommes sont égaux, y compris les migrants. Le peuple juif a beaucoup migré : avec Abraham, qui sur ordre divin est parti à l’étranger, les hébreux en Egypte, puis leur pérégrination dans le désert , l’exil à Babylone : toute l’histoire sainte est marquée par la migration. Dieu invite le peuple juif à la bienveillance envers l’étranger et les migrants. Jésus renforce cette idée et se montre attentif envers l’étranger comme par exemple la Samaritaine , la Cananéenne , le centurion romain et autres… : aimer Dieu , c’est aimer son prochain proche ou lointain quel qu’il soit.Pourquoi la migration? Les déséquilibres économiques poussent ceux qui en sont victimes à rechercher un monde « meilleur ». Des migrants sont à la recherche d’un travail ou de conditions meilleures, ils cherchent à sauver leurs familles de la faim ou toute autre détresse, ils fuient des conflits armés, des situations politiques hostiles ou des conséquences de dérèglements climatiques …etc. Les migrants et l’enseignement de l’Eglise : Les pays les mieux lotis doivent accueillir l’étranger privé chez lui de sécurité ou du minimum vital. La dignité humaine n’est pas négociable, nous sommes appelés à contribuer à la restaurer. Il est certain que les migrations actuelles ont pris une telle ampleur que seule une coopération internationale peut gérer ces flux. Commençons par changer notre regard sur le migrant et notre comportement afin de participer à l’effort de solidarité déployé par des organismes comme le CCFD - Terre solidaire, l’ACAT, le Secours Catholique, etc…. en leur apportant notre modeste contribution pendant ce Carême. Quatrième rencontre : (semaine du 16 au 22 mars)
Ora et labora – Prie et travaille
Extraits de « GAUDENS et Spes » de Vatican II – 1965 - L’homme, créé à l’image de Dieu, a reçu la mission de soumettre la terre pour améliorer ses conditions de vie en reconnaissant Dieu comme Créateur de toutes choses. - Les activités les plus quotidiennes contribuent à servir la société. L’homme est fondé à voir dans son travail au service de ses frères un prolongement de l’œuvre du Créateur. - Les chrétiens sont persuadés que les conquêtes du génie et du courage de l’homme sont le signe de la grandeur divine. En construisant le monde, le chrétien ne se désintéresse pas du sort de ses semblables : c’est un devoir pressant. La spiritualité chrétienne du travail : dans notre travail quotidien, humble ou éminent, le chrétien contribue à l’œuvre créatrice et salvatrice de Dieu. L’aventure humaine a commencé par la domestication des animaux et des plantes comestibles. Ces derniers siècles, les progrès considérables des sciences et des techniques ont changé le monde d’alors, au point de menacer les équilibres naturels. L’enseignement social de l’Eglise nous demande de concilier notre souci de la nature et notre génie technique et d’humaniser ainsi la terre en vue de la gloire de Dieu. Le travail au cœur de la question sociale : la pensée sociale de l’Eglise considère l’activité productrice de la société dans le détail de ses conditions d’exécution. L’Eglise défend la nécessité de transformer les rapports sociaux sans passer par la violence. Elle approfondit des principes qui permettent de corriger les aspects les plus durs de notre système économique. Elle se soucie de la dignité individuelle de chaque travailleur et de leurs familles. Elle défend la supériorité du travail sur le capital, une juste rémunération et le respect du travailleur. A la recherche des équilibres : le travail est une nécessité de base de la vie et une occasion privilégiée de participer à une œuvre collective. Pour cela il faut lutter contre le chômage et l’exploitation des travailleurs. Les décideurs politiques et économiques doivent intervenir pour réduire ces deux situations qui dégradent la dignité des personnes concernées. L’Eglise fournit des clés de compréhension et des principes pour l’action. « Ora et labora » résume l’équilibre nécessaire entre le travail productif et la vie spirituelle. Le mode de vie des moines et des moniales est un exemple de développement intégral de l’homme. Troisième rencontre : (semaine du 9 au 15 mars)
A la suite du Christ, au service des hommes dans la cité.
Un Christ Roi Serviteur, offrant le Salut : dans l’Evangile de Jésus Christ selon St Luc (23, 35 à 43), on vient de crucifier Jésus : c’est le moment le plus important de sa vie. Le Christ est Roi sur la Croix, il s’est offert pour sauver les hommes dont Il a pris la condition de mortels, Il est miséricorde et amour. Nous sommes invités à œuvrer dans la perspective du Royaume de Dieu. Servir à la suite de Jésus : le Chrétien est appelé à se mettre au service des autres, quels qu’ils soient. Nous apprenons à reconnaître une dignité et un visage à tout être humain et développer des gestes de charité vers eux. Une façon de servir son prochain est d’être actif dans la société. Pour le bien et dans le respect de tous : Comment s’engager au service des autres et en « politique » dans l’optique de la pensée sociale de l’Eglise. 1-La dimension sociale et politique de l’homme doit lui permettre d’atteindre une plénitude humaine, existentielle et spirituelle. 2- L’homme doit être au centre des affaires publiques et pouvoir se réaliser dans des dimensions spirituelles, économiques, sociales et environnementales pour lui et les générations futures. 3- L’attention aux autres implique un souci du bien de tous, surtout des démunis, dans l’optique de la dignité humaine et la destination universelle des biens. 4- La vie sociale peut alors se baser sur la liberté, l’égalité et la fraternité. C’est l’authentique service du frère et du citoyen voulu par Dieu et ce service favorise la venue du Royaume de Dieu. Deuxième rencontre : (semaine du 1er au 8 mars)
La Bonne Nouvelle de la Famille
La famille, une aventure pour la vie : le mariage et la famille constituent l’un des biens les plus précieux de l’humanité. Le lien conjugal est par essence libre, fidèle, durable et ordonné au bonheur des époux qui, par la grâce du mariage, sont appelés à s’unir et à s’aimer comme le Christ aime son Eglise. Les époux coopèrent à l’œuvre de Dieu. En s’aimant, ils donnent la vie de façon responsable selon leurs possibilités.
La famille, cellule fondamentale de la vie sociale : la famille est fondamentale pour promouvoir la civilisation de l’Amour avec des relations fraternelles. D’où l’importance de l’éducation relationnelle, affective et sexuelle pour l’équilibre de la vie privée et sociale.L’Eglise appelle les familles à tisser et préserver des liens pour vivre ensemble. Ces liens doivent être intenses pour permettre de transmettre les valeurs sociales, la culture et la foi chrétienne. Les institutions sociales doivent favoriser les familles : la famille est le lieu où se vivent la solidarité et l’entraide. Pour cela il faut des lois favorables aux familles. La société doit assurer des ressources suffisantes, permettre d’accéder à une certaine autonomie, permettre un équilibre entre la vie professionnelle et familiale auprès des enfants, pouvoir choisir des écoles où les parents peuvent faire valoir leur avis sur les programmes et méthodes. Les institutions doivent proposer des lieux de formation et de consultation pour aider à la stabilité de la famille et l’éducation des enfants. Les parents exercent leur responsabilité dans le choix du nombre d’enfants, de leur éducation philosophique, spirituelle et religieuse. Première rencontre : (semaine du 23 au 28 février)
Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui ?
L’être humain à l’image de Dieu : l’être humain, à l’image de la communion des trois Personnes de la Sainte Trinité, porte en lui une aspiration à la communion avec les autres et il a droit au respect sans conditions de sa dignité. La situation de l’être humain : l’être humain, pris dans le péché, en voulant vivre des relations harmonieuses, ne le peut pas dans les faits. Il doit se convertir, accueillir l’Evangile et laisser l’Esprit de Dieu transformer ces relations avec les autres Les relations au monde environnant : l’être humain est appelé à transformer le monde et à respecter la création.et à ne pas l’exploiter de manière toute puissante. La foi permet de vivre des relations de communion dans tous les domaines et avec le monde qui nous entoure. | Connexion...
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